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L’ouverture de l’école de voile en septembre 2011 a permis la renaissance du club de l’Ancre. |
Pour l’Association nautique de La Chapelle-sur-Erdre (Ancre), 2013 s’est avéré l’année de la récolte des fruits de son investissement dans l’ouverture de son école de voile, fin 2011.
L’idée d’une école de voile intervient en 2008, comme une nécessité contre l’isolement et le vieillissement du club. Une renaissance, en attirant les jeunes, qui s’avère aujourd’hui salvatrice car, « du scepticisme, nous sommes passés à l’enthousiasme », rappelle Alain Deau, le président de l’Ancre.
La voile pour tous
Véritable figure de proue de ce projet, l’activité de voile scolaire réunit à ce jour pas moins de onze classes primaires chapelaines, deux classes de Vigneux-de-Bretagne, soit 360 enfants, auxquelles s’ajoutera cette année une classe d’un lycée de Couëron.
Cette réussite contribue, par la même occasion, à rajeunir les pratiquants et à offrir une vitrine qui fait boule de neige pour les autres activités du club. « En 2013, les enfants de la voile scolaire ont été pour partie aussi pratiquants des stages voile de vacances, faisant participer leurs frères et soeurs et/ou leurs parents, créant ainsi un regain d’équipage pour les régates »,se félicite Alain Deau.
Les cours du mercredi et du samedi pour les enfants sont complets jusqu’à l’été 2014 et il ne reste que peu de places pour les plus grands. Et l’été dernier, 122 stages d’une semaine entière ont été proposés. « Les seuls soucis sont désormais dans les disponibilités dans l’emploi du temps de nos deux moniteurs salariés », malgré un bénévolat également très important.
Dans le cadre de la voile solidaire, trois marins handisports se perfectionnent sur Access Dinghy, et au moins deux d’entre eux participeront au championnat de France, qui aura lieu à la Jonelière. L’Ancre avait aussi activement participé à la journée Handi’Chap de mai dernier, offrant des prestations, comme tout au long de l’année, au profit du sport adapté.
2014, année de maturation
L’Ancre, qui fêtera ses 50 ans en 2015, « a connu une véritable révolution culturelle et va devoir cette année assimiler cette croissance et gérer ses investissements »,s’enthousiasme Alain Deau. Malgré tout, l’acquisition de nouveaux dériveurs et de pontons bas sur l’eau pour les personnes à mobilité réduite, est en projet. En attendant, les pontons actuels seront remplacés, ainsi que certaines bouées de mouillage.






